Mathieu Parreaux affirme que la FINMA était au courant depuis le premier jour
Conflict of Interest disclaimer: the author has resided in Switzerland, he has taken the Swiss citizenship oath and, from time to time, been party to legal and contractual relationships involving parties referenced in the JuristGate reports. The nature of these relationships is often declared within the research reports although we can't rule out the possibility some relationships or influences have not been explicitly itemized within every report.
Dans un dernier message LinkedIn extraordinaire concernant la fermeture de son entreprise d'assurance légale illégale , le fondateur, Mathieu Parreaux, a affirmé que l'autorité suisse de régulation financière, la FINMA, était au courant de son activité depuis le tout début de la structure de partenariat en 2018. En d'autres termes, il allègue que la FINMA était au courant depuis cinq ans.
Pour clarifier les choses, Mathieu Parreaux avait initialement créé l'entreprise sous le nom de Parreaux & Associés en octobre 2016. Ce nom apparaît sur LinkedIn, mais n'était pas inscrit au registre du commerce. En 2018, il s'est associé à François Thiébaud et a formé la nouvelle entité Parreaux, Thiébaud SNC environ huit semaines après la fermeture de son précédent commerce, un salon de massage au Locle .
LinkedIn affirme que le dernier message de Parreaux a été modifié à plusieurs reprises. Je joins une capture d'écran datée du 7 octobre 2025.
Au paragraphe cinq, Parreaux a écrit « Après cinq ans de discussions », sous-entendant que la FINMA était au courant de son activité et en discutait avec lui depuis cinq ans.
Si j'ai bien compris, dans le secteur des services financiers, toute personne souhaitant gérer un système d'investissement ou d'assurance doit obtenir les licences et permis nécessaires avant d'accepter le premier paiement d'un client. Mais je ne suis pas juriste comme Mathieu Parreaux , alors que pourrais-je en savoir ?
Parreaux confirme que 20 000 clients ont été touchés. Il affirme que le gouvernement se désintéresse des clients, parmi lesquels figure ma propre entreprise, le Software Freedom Institute .
Il prétend se soucier des intérêts de ses clients et propose de les « accompagner jusqu'au bout, à nos frais ». Il ne fournit aucune information financière concernant les actifs et les coûts d'exploitation de l'entreprise ; nous ne pouvons donc pas déterminer la crédibilité de cette proposition.
Or, la FINMA n'a publié sa version des faits que plus de six mois plus tard, en expurgeant plus de 90 % des paragraphes et en supprimant même les dates et les noms des entreprises du jugement. Par conséquent, les informations finalement divulguées par la FINMA ne permettent pas de déterminer qui a raison et qui a tort.
Voici le dernier message de Parreaux sur LinkedIn :
Les dessous d'un vrai scandale.... Voici le récit d'un suisse actuellement choqué d'un pays qu'il aime du plus profond de son âme.
Depuis 5 ans, nous proposons via Justicia SA un produit juridique qui permet de démocratiser l'accès au droit. Le concept est simple : vous payez un abonnement juridique de quelques centaines de francs en moyenne et les services de notre cabinet vous sont ouverts sans aucune facturation supplémentaire ni aucune exclusion de service.
Une mini révolution pour le domaine juridique et la méthode de facturation.
Une révolution énorme pour le domaine de l'assurance juridique, auquel nous nous sommes attaqués de front.
Après 5 ans de discussions, la FINMA nous fait parvenir un courrier contenant une décision de fermeture immédiate de notre entreprise car elle juge que nous sommes une assurance et que nous ne respectons point certaines conditions liées à cette activité.
Si cela est parfaitement envisageable, la FINMA ne nous laisse aucun délai pour nous conformer à ces conditions. Autre fait incroyable, la FINMA nous retire tout effet suspensif à un recours en justice.
Cela signifie qu'ils décident que leur décision est immédiate et que même si nous gagnons un recours dans 2 ans, tout aura été réduit en poussière et il ne nous restera qu'un éventuel "Sorry les gars ! vous pouvez tout recommencer à 0".
Il y a pire encore. Les quelques 20'000 clients que nous représentons à l'heure actuelle sont laissés sans assistance. Avec un shut down complet de notre activité, notre Etat se contrefiche de ces milliers de clients qui sont actuellement dans le besoin.
Un choix profondément humain aurait été à tout le moins d'ordonner une fermeture dans une année, à l'issue de la période contractuelle des clients, pour que nous puissions les accompagner jusqu'au bout, à nos frais.
Nous avons affaire à un total mépris non seulement des entreprises qui innovent, mais également à un total mépris des personnes en leur qualité d'individu, qui ont besoin de notre assistance.
Quand nous mettons en balance ces faits, avec la tolérance de notre état pour des entreprises pourries jusqu'à la moelle, un seul constat ressort : dans notre démocratie, les géants pourris s'en sortiront toujours mieux que les petits qui innovent.
Malgré ces événements, ceci nous permet de combler les lacunes qui existaient. De part notre motivation, notre acharnement et nos partenaires influents, nous reviendrons.
Nous reviendrons. Plus nombreux. Plus motivés. Plus forts.
Conflict of Interest disclaimer: the author has resided in Switzerland, he has taken the Swiss citizenship oath and, from time to time, been party to legal and contractual relationships involving parties referenced in the JuristGate reports. The nature of these relationships is often declared within the research reports although we can't rule out the possibility some relationships or influences have not been explicitly itemized within every report.